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La mémoire du Linky

Le stockage des données numériques se fait sur des mémoires dites de masse
(par opposition à la mémoire vive qui s'efface si le courant est coupé)
Voilà qui est bien nommé pour l'aspiration des données privées des masses...


N'oublions pas que ces matériels sont par essence évolutifs, comme tous les matériels électroniques : toujours plus de fonctions, de puissance de calcul, de consommation de courant, d'utilisation de terres rares... Bref la trahison énergétique ne s'arrêtera que faute de...combustible !

Le compteur Linky, est doté de mémoire vive et de mémoire de masse. Le concentrateur aussi. De même que bien sûr les centres de données. La mémoire de l'éléphant à côté, ce n'est rien du tout !


 

Le compteur

https://www.cpchardware.com/linky-fantasmes-et-realites/2/

linky-eclate-01.jpg

Trois Méga-octets de mémoire de masse

Linky peut donc mémoriser, en local, l'équivalent de plusieurs romans (un gros roman pèse environ 1 Mo, un roman courant 500 Ko)

Cela fait beaucoup de mémoire pour  héberger une masse de données, dates, heures, durées, signature électrique des équipements et appareils)

1. Microprocesseur ARM
Le compteur Linky est constitué d’un microcontrôleur principal STM32F103RF de STMicroelectronics (caché par l’afficheur sur la photo).

Il s’agit d’un SoC embarqué basé sur un coeur Cortex-M3 32-bits à 72 MHz qui comporte 768 Ko de mémoire flash et 96 Ko de SRAM.

Il dispose également de convertisseurs A/D, de nombreux ports I/O et de multiples interfaces de communication (I²C, UART, SPI, USB 2.0…).

Il gère aussi directement l’afficheur LCD.

À proximité, on trouve une EEPROM flash de 2 Mo qui contient probablement les logs.

Le fabricant a également ajouté un second microcontrôleur beaucoup moins puissant (un STM32F051R8 – ARM Cortex M0) épaulé par une autre EEPROM flash de 64 Ko.

Il se charge de toute la partie “métrologie légale”, qui exige un code certifié afin que les données recueillies ne puissent faire l’objet de contestations.

Le concentrateur  Concentrateur.jpg
Il peut "concentrer" les données intimes de jusqu'à 1200 usagers et les algorithmes en évolution rapide permettent de déduire un nombre inimaginable de données privées, notamment en les croisant nos multiples traces numériques. Les programmeurs et cadres d'Enedis et des "startup" du Big Data (Méga-Données) disent eux-mêmes que les perspectives sont infinies.

Le PLCC3G possède deux fonctions principales :
 - Passerelle de communication entre le système central d’information (SI) et les compteurs.
 - Collecte et mémorisation des données de comptage et des statistiques de communication afin de les mettre à disposition du SI.
Il est compatible avec les compteurs CPL et avec les compteurs Euridis à travers les modules BPLC (interface Bus - Courants Porteurs sur Ligne d’énergie).


Le concentrateur est équipé d’une machine virtuelle Java qui permet de recevoir une application Java.
La collecte des données de comptage est réalisée par l’application Java à partir du SI au moyen de tâches paramétrables.
La communication avec le Système central d’information utilise les moyens de communication suivants :  Ethernet, GSM/GPRS,  RTC.

Quelle que soit leur marque, les concentrateurs possèdent
une capacité mémoire de stockage Flash : 256 Méga-octets,
soit l'équivalent texte de 200 à 300 romans.

Ils sont équipés d'un carte SIM d'une capacité maximale de 256 kilo-octets

Concentrateur_Landis-Gyr.jpg

Source : Marc Filterman

Le système d'information d'Enedis

A suivre...

N'oublions pas que ces matériels sont par essence évolutifs, comme tous les matériels électroniques : toujours plus de fonctions, de puissance de calcul, de consommation de courant, d'utilisation de terres rares...

Bref la trahison énergétique ne s'arrêtera que faute de...combustible !


Date de création : 22/11/2018 15:59
Dernière modification : 15/01/2020 09:50
Catégorie : Linky : Le compteur-capteur communicant : toutes les questions - Matériel
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