https://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2018/05/25/un-militant-anti-linky-s-affiche-le-long-de-la-departementale
«Les milices d’Enedis ont débarqué dans la Meuse en début d’année. S’est alors monté un collectif anti Linky », explique Jean-Paul Febvre, sur les débuts de son combat contre le déploiement généralisé des nouveaux compteurs électriques en cours d’installation dans chaque foyer. D’ailleurs, pour empêcher les sous-traitants d’Enedis (ex-ERDF) de toucher au sien, installé à l’extérieur de sa propriété à Bar-le-Duc, il l’a cadenassé et a installé une petite pelleteuse devant pour en bloquer l’accès.
Dans la maison qu’il a héritée de sa mère, en plein centre de Sennecey-le-Grand, il est moins inquiet puisque le compteur est installé à l’intérieur. « On a le droit de refuser », assure-t-il. Mais il a quand même affiché une grande banderole sur la façade, le long de la RD 906 : « Enedis touche pas à mon compteur ». Pas forcément pour faire reculer les techniciens qui voudraient franchir la porte mais plutôt pour « alerter la population ». D’ailleurs, il a écrit une lettre à la maire de Sennecey-le-Grand pour, à défaut de la motiver à s’opposer au déploiement, prévu entre décembre 2018 et juillet 2019, la pousser à « prévenir la population, pour ceux qui ne savent pas et ceux qui n’ont pas envie de savoir ». Florence Marceau, la maire, contactée par Le JSL , ne cache pas qu’« on a reçu plusieurs courriers à ce sujet, mais le maire ne peut pas interférer. Ce n’est pas de notre compétence. » En revanche elle va quand même étudier la question ce vendredi matin avec Pierre Gaudillère, élu référent sur le sujet.
Jean-Paul Febvre a quant à lui déjà son avis, à en lire les messages affichés sur son portail. Il dénonce « la mort qu’on vous impose ». Parlant de risques accrus de « maladies neurodégénératives et de cancers » liés aux impulsions envoyées dans le réseau ou encore aux antennes de téléphonie sur les concentrateurs « à hauteur d’hommes ».